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LE TEMPS DE DIRE, côté garçons : Claudio et Oliviéro.

21 h: Salvagnac se laisse gagner par la nuit. Le groupe d’Anglais qui ont dîné au café des sports se disperse. Un chien de pierre monte la garde sur un perron, un chat svelte le dépasse sans un regard.

21h16: quelques personnes sous la halle de la mairie. Des chaises sont installées, encore vides.

21h30: Assis, le public plutôt enjoué attend. Certains se connaissent, des bises, des petits gâteaux, des rires. « Faudra venir demain nous raconter des histoires, à partir de 10h. Pour qu’on puisse les raconter à Couffouleux ».

21h35: Claudio et Oliviéro s’éloignent du groupe, quelques respirations ; ils reviennent en musique. Ça commence !

Pour partager avec nous la route que ces deux troubadours mettent sous leurs pas, ce soir le facteur nous accompagne. La route, c’est la liberté! La route c’est s’alléger du superflu, s’alléger en connerie petit à petit. La route c’est aussi s’arrêter pour prendre le temps d’écouter. Ecouter des récits de vie, des souvenirs partagés. Claudio et Olivero, ils prennent tout, les bonheurs, les souvenirs douloureux, les gestes lumineux, les réalités humaines. Une fois les histoires collectées, ils marchent pour nous mijoter des tranches de vie à leur sauce. Les deux conteurs parsèment les dits d’un peu de poésie, de sourires. Leur respect pour ces témoignages livrés est perceptible, l’émotion, quand les faits anciens ne peuvent être dits, palpable.

L’heure a tourné, sans que personne ne s’en soucie. Nous étions transportés, au gré des ronds points, pardon des giratoires, de village en carré d’immeubles, de cafetière italienne en jeunes peintres... Déjà le temps de dire se termine.

Merci pour tant d’humanité!

PaZ


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